Voix et présence de l’Afrique au Conseil de Securité : Enjeux sécuritaires et perspectives globales
Mots-clés:
Conseil de Sécurité, Représentation permanente, Consensus d’Ezulwini, Réforme onusienne, Justice internationale, Gouvernance mondiale, Représentation régionaleRésumé
L’Afrique occupe une place centrale dans l’agenda du Conseil de Sécurité des Nations Unies, puisqu’une large majorité des opérations de maintien de la paix et des résolutions adoptées concernent directement le continent. Pourtant, malgré ce rôle stratégique, elle ne dispose d’aucune représentation permanente au sein de l’organe le plus puissant de l’ONU. Actuellement, seuls trois sièges non permanents, attribués pour une durée de deux ans selon un système de rotation, sont réservés aux États africains. Face à cette situation jugée inéquitable, l’Union africaine, à travers le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte, revendique deux sièges permanents dotés du droit de veto ainsi que cinq sièges non permanents supplémentaires. De nombreux travaux académiques et rapports de think tanks soulignent la légitimité de cette demande, tout en mettant en lumière les rivalités internes au continent et la résistance des membres permanents actuels. Une réforme inclusive du Conseil apparaît dès lors indispensable pour renforcer la justice internationale, accroître la crédibilité de l’ONU et améliorer l’efficacité de la gouvernance mondiale.
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