Le corps comme mythe : Déconstruction littéraire et symbolique des représentations genrées
Mots-clés:
corps, mythe, symbole fantasmatique, archétype, représentations genréesRésumé
Résumé :
Le mythe familialiste de Sigmund Freud et son théorème du refoulement du désir comme effet de l’oedipianisation de l’inconscient, n’étaient pas du goût de Gilles Deleuze, pas plus que l’existence d’un moi-sujet comme reflet exclusif de la représentation collective ou du moi-social. Il n’y a pas de moi comme centre de la représentation. Une telle déconstruction du centre de pouvoir ou de la représentation c’est bien cela qui forme la charpente de notre article. L’analyse de trois œuvres littéraires, soient : L’Insoumise de la Porte de Flandre de Fouad Laroui, Médée chérie de Yasmine Chami et Le Pays des autres de Leïla Slimani, donne à penser que c’est au niveau élémentaire de la famille, ou de son image traditionnelle, que s’édifie la construction mythique du corps individuel, tout en réprimant l’élan du désir chez les personnages. En revanche, l’anima et l’animus, comme archétypes de l’inconscient d’après Jung, Bachelard et Valabrega, renferment des symboles fantasmatiques du désir loin de l’antagonisme culturel dans ses représentations des deux catégories du féminin et du masculin. Ainsi notre démarche vise le dévoilement des rapports genrés de pouvoir, tout en proposant des constructions alternatives et plus spontanées de la relation entre la psyché et son environnement.
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