Rêver le présent au passé dans Le mille et deuxième conte de Schéhérazade d’Edgar Allan Poe : un procédé d’imagination aux fonds géométriques

Auteurs

  • Abdelhalim ZITI FLSH Ain Chock Université Hassan II Casablanca

Mots-clés:

Le fantastique, imagination, géométrie, dogme ancestral, universalisme

Résumé

Résumé :

Le fantastique est tout bien considéré un mode poétique d’expression qui à part son ancrage conventionnel dans le surnaturel ou l’ « irréel », renferme des qualités objectives sous fromes de symboles qui servent à organiser les rapports entre l’âme « rêveuse » et le monde. C’est l’univers de l’imagination qui, dans l’œuvre d’Edgar Allan Poe, accompagne les expériences inouïes des personnages dont l’esprit d’aventure s’associe dans une union orthodoxe à leur destin. Les personnages de Poe recréent leur monde ou bien c’est le monde qui les recrée par l’émerveillement qu’il leur imprime et le caprice d’une mécanique imaginative en pleine gestation. Notre objectif sera de réanimer les caractères effectifs de la catégorie du fantastique dans Le mille-et-deuxième conte de Schéhérazade en dépit des entraves d’un universalisme conceptuel ou moral sous-jacent à l’esprit du récit. Pour ce faire, nous invoquerons le pouvoir de la géométrie qui, nous le croyons, donne l’opportunité de « ré-imaginer » les différents motifs du conte en dehors de l’universalisme qui restreint les expériences de certains personnages.

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Publiée

2025-06-20

Numéro

Rubrique

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