La note du traducteur dans les MILLE ET UNE NUITS : un apport éclairé ou un aveu d’échec de l’art du traducteur ?
Keywords:
traduction, note du traducteur, explicitation, adaptation, visibilitéAbstract
Élément attractif et captivant, la note du traducteur demeure une pratique traductionnelle particulière qui est encore à l’étude quoique certains écrivains, à l’instar de Genette, sont parvenus à révéler, avec rigueur, leur efficacité dans les textes traduits. Il s’agit d’une zone marginale où les entraves culturelles influençant le projet et les choix du translateur sont modérément éclairées, voire même discutées, ce qui assure, éventuellement, un accueil plus judicieux et une lecture plus pertinente. Le présent article instaure une exploration comparative des notes du traducteur dans une optique de mettre en lumière leur utilité dans l’opération traductive. Il est question d’examiner, via des exemples, provenant de l’œuvre le mieux ancré dans notre imaginaire d’origine persane et indienne Alf layla wa layla ألف ليلة و ليلة, et ses deux traductions élaborées respectivement par Antoine Galland et Joseph Charles Mardrus, les cas les plus pertinents qui justifieront le recours au bas de page en traduction. Il vise finalement à démontrer qu’on ne peut ni condamner ni favoriser l’ajout des notes infrapaginales en raison de divers facteurs qui s’imposent au moment de la traduction.
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