Hegel et la question de la pauvreté dans Principes de la philosophie du droit : entre solidarité publique et limites de l’État moderne
Keywords:
corporation, État, famille, libéralisme, pauvreté, révolution, société civileAbstract
Cette réflexion montre que la pauvreté n’est pas une question étrangère à Hegel. Elle souligne que, dans sa pensée, la philosophie cesse d’être amour de la pauvreté, amour du détachement ou de l’attachement au détachement. Elle relève aussi que Hegel s’est intéressé d’une manière spécifique et critique à la question de la pauvreté en indiquant les dangers auxquels elle conduit et en entreprenant une réflexion dont la finalité est sa domestication, son éradication. La pauvreté selon Hegel pose un problème sérieux qui fait éclore un esprit antisocial. C’est la raison pour laquelle, elle appelle une solution politique. Les pauvres se « dés-identifient » à la société dans laquelle ils vivent, et aux valeurs qu’elle promeut. La principale solution hégélienne face à la question de la pauvreté est l’aide ou la solidarité publique qui se distingue de l’aide ou de la solidarité contingente. Cette solution publique est l’œuvre des autorités étatiques c’est-à-dire des fonctionnaires de l’État. Il y a donc dans sa pensée deux aspects fondamentaux à ne pas sous-estimer : la centralité de l’État et la solidarité publique. Dans cette réflexion, nous avons entrepris une lecture des Principes de la philosophie du droit de Hegel en confrontant son contenu à la pensée de Karl Marx et à la réalité contemporaine. Les résultats auxquels nous sommes parvenus sont la pertinence et les limites de la solution hégélienne dans son œuvre de réduction ou d’éradication de la pauvreté.
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