INFRASTRUCTURES ROUTIERES ET COMMERCIALISATION DES PRODUITS VIVRIERS LOCAUX DANS LA COMMUNE DE TENGRELA (CÔTE D’IVOIRE)

Abstract

Le présent article étudie les influences des infrastructures routières dans la commercialisation du vivrier dans la commune de Tengrela. Les identités culturales du vivrier des localités rurales de Tengrela relèvent à la fois du domaine animalier et végétal. La production vivrière accède à la ville par la route. Cet équipement de mobilité s’impose comme l’outil de relais entre l’arrière-pays immédiat de Tengrela et son aire urbaine. Toutefois, différentes catégories de voies de communication sont utilisées pour la transhumance de ces produits locaux sur le marché urbain de Tengrela. L’enquête a porté sur 27 chefs de ménages agricoles de vivriers et 10 vendeurs de produits vivriers ruraux dans le marché de Tengrela. L’approche méthodologique repose sur la recherche documentaire, l’observation et l’enquête de terrain. Les résultats révèlent que 70,37% des producteurs utilisent les routes non bitumées pour transporter les récoltes contre 29,63% pour les voies revêtues. Ainsi, le maïs (55,81%), l’arachide (37,57%), le mil (4,85%) et le riz (1,77%) accèdent au marché de Tengrela grâce aux routes internationales, nationales, et villageoises. Par ailleurs, la commercialisation de ces vivriers sur le marché urbain rapporte en moyenne 1769,39€ par an à la mairie de Tengrela en termes de taxes.